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Mission dime «autre, non croyant»

Suite à la conviction que donner la dîme était la volonté de Dieu, j’ai compris que Dieu ne voulait que je la donne forcement dans mon église mais là où Il me l’indiquerait.

Or, si donner la dime à l’église est facile, la donner ou Dieu nous l’indique devient très difficile si on n’arrive pas à comprendre la volonté de Dieu et si on n’arrive pas à avoir une conviction pour l’endroit où il faut rendre à Dieu ce qui lui appartient.

Sur la base de divers épisodes bibliques, j’ai décidé de prier et d’ensuite utiliser le sort pour déterminer le montant, la personne et la façon de lui offrir ma dime.

Le premier mois j’ai donc pris le montant qui, arrondi, correspondait a ma dime, j’ai prié pour savoir a qui le donner et j’ai ouvert le fichier Excel qui devait me donner les indications de façon aléatoire: il est sorti de donner un montant de 300.00 francs supérieur à ma dime à «autre, non croyant» et «en mains propres».

Pour la première fois que je fonctionnais ainsi avec la dime ma mission était difficile: je devais la donner à une personne dont je n’avais pas mis le nom dans la liste car je ne la connaissais pas et donc je ne savais pas ou la trouver et en plus c’était une personne qui était non croyante. Pour ce dernier point je me suis dit que Dieu avait ses raisons et qu’une personne pouvait être touchée par cet acte concret plutôt que par des paroles. J’ai néanmoins décidé de lui offrir un évangile avec l’argent.

Concernant le montant plus élevé à donner, après quelques réflexions j’ai accepté de le donner ainsi en considérant que les mois d’avant je n’avais pas donné ma dime, et cela même si ma situation financière était quelque peu difficile. Dieu ma répondu le mois suivant en me demandant de donner 300.00 francs de moins.

 

Comment s’est passée cette mission

 

Jour + 3, environs 7h20

Trois jours après, un lundi, en me rendant au travail en voiture je réfléchissais a qui donner ma dime quand, au bord de la route, vers un passage piétons en direction de la gare de La Chaux-de-Fonds, j’ai aperçu une dame, dans la cinquantaine, les cheveux longs gris, une veste un peu démodée et un regard triste qui attendais au feu rouge pour traverser, en direction de la gare. J’ai eu la conviction que c’était a elle que je devais remettre l’argent mais en attendant j’avais avancé avec la voiture et il n’y avait aucune place pour m’arrêter ni pour faire demi-tour. J’avais aussi quelques des doutes si c’était vraiment elle la bonne personne, si c’était elle que le Seigneur m’indiquait et j’avais aussi la crainte d’arriver en retard au travail. J’ai donc continué ma route mais plus j’avançais, plus j’avais la conviction que c’était elle la bonne personne. Or je l’avais à peine aperçue et il m’aurait été difficile de la décrire.

Toute la journée et les jours suivants j’ai réfléchi et prié pour savoir comment retrouver cette personne.

 

Jour + 6, environs 7h20

Le jeudi, en me rendant en voiture au travail et après que j’avais prié pour avoir une deuxième chance, je me préparais déjà a m’arrêter un peu avant le passage piétons ou j’avais vu la dame que je cherchais car là il y avait des places de parc. Qu’elle n’a été ma surprise quand, environs 500 mètres avant l’endroit où je l’avais vue la première fois, j’ai vu au loin une dame qui marchait sur la place Espacité et j’ai eu à nouveau la conviction que c’étais elle. Mais pareil, pas d’endroit ou m’arrêter ni ou faire demi-tour.

Tout le matin j’ai été tiraillé par la pensée que j’avais raté ma deuxième chance! Vu qu’elle se dirigeait aussi ce matin vers la gare, j’ai donc décidé d’aller la chercher à nouveau dans les environs de cet endroit en pensant qu’elle travaillait dans cette zone.

 

Jour + 6, environs 12h

A midi, pendant ma pause, je suis allé vers la gare, j’ai parqué ma voiture et, après avoir prié, je suis parti en recherche de cette personne.  J’ai fait un tour dans la gare, sur les quais, puis je suis monté sur les hauts de la gare, j’ai regardé les personnes que je croisais, j’ai cherché mais je n’ai rien trouvé. Je suis donc descendu, j’ai tourné en peu dans le centre et je me sentais conduit d’aller sous une arcade ou il y avait des magasins. En passant devant un bar ou il y avait des personnes qui parlaient, j’ai eu la conviction que je devais entrer mais j’ai continué mon chemin: je me voyais mal fréquenter cet endroit et les personnes qui y étaient. J’ai donc continué mon chemin sans m’arrêter pour regarder qui étais dedans mais je n’étais pas tranquille. J’ai fait donc le tour du bâtiment, je suis repassé une seconde fois en jetant un coup d’œil à l’intérieur. Je n’ai pas vu la personne que je cherchais mais j’ai vu qu’il y avait un escalier qui conduisait à l’étage inférieur mais je n’avais toujours aucune envie d’y entrer. En plus je ne savais pas que faire dans un bar à midi, j’avais faim et aucune envie d’aller boire.

J’ai refait encore une fois le tour du bâtiment et j’ai vu qu’il y avait aussi une entrée par derrière. Je me suis arrêté un peu plus loin et j’ai réfléchi. Pour finir je me suis dit que c’était la volonté de Dieu que j’entre dans ce bar et, après réflexion, je me suis dit que j’allais commander un croissant. Prenant mon courage a deux mains, je suis entré par l’entrée arrière, et après quelques hésitations et un coup d’œil aux personnes dans le bar, ne voyant pas celle que je cherchais, je me suis approché de la serveuse au comptoir et j’ai demandé un croissant. La serveuse m’a répondu: «Nous n’avons plus de croissants à cette heure mais vous pouvez aller en prendre un à la boulangerie tout près et venir le manger ici, pourvu que vous consommez». J’ai remercié, j’ai dit que j’allais donc voir à la boulangerie et je suis sorti.

Arrivé à la boulangerie mon regard a été attiré par une belle tranche de gâteau au fromage. Il y avait du monde, je me suis mis en file, et pendant que je réfléchissais si prendre mon croissant et retourner dans un endroit ou je n’avais pas vu la personne que je cherchais et ou j’aurais été obligé de consommer une boisson, mon tour étant venu j’ai commandé ma tranche de gâteau et ma recherche s’est arrêtée la.

Plus tard, en y réfléchissant, j’ai compris que j’aurais du retourner dans le bar, entrer par la porte principale, j’aurais pu aller voir en bas de l’établissement et au pire j’aurais pu dire a la serveuse que je cherchais quelqu’un, que je ne savais pas trop qui mais que Jésus me guidait dans ma recherche: cela aurait été une bonne occasion pour témoigner.

C’était trop tard mais ces pensées m’ont travaillé toute la journée et les jours suivants.

 

Jour + 7, entre 13h et 16h

Le vendredi, au travail, je pensais toujours à cela et je cherchais quelle était la volonté de Dieu. J’ai écouté de la musique sur YouTube et certaines paroles m’ont interpellé: ca parlait de désespoir, de mort. Me souvenant qu’une fois le verset du jour m’avait parlé quand je cherchais une réponse, je suis allé voire sur internet quel était ce versait. Le verset ne me parlait pas mais l’image sur lequel il était m’a fait penser à un hôpital.

Je me suis mis à réfléchir, me demandant si la personne a qui j’aurais du donner de l’argent n’allait pas faire un acte de désespoir a cause de problèmes financiers et indirectement à cause de moi qui ne lui avais pas encore remis ce que je devais lui donner de la part de Dieu. A ce moment j’ai entendu au loin la sirène d’une ambulance sonner. Cette fois c’était clair, il fallait que j’aille à l’hôpital a la recherche de cette personne si ce n’était pas déjà trop tard. Mais je ne savais pas comment faire: je ne connaissais pas le nom de la personne et je ne pouvais même pas me présenter à l’hôpital comme quelqu’un de la famille. Une pensée m’a traversé l’esprit: une porte allait s’ouvrir et je n’avais pas à m’inquiéter. Je voulais faire la volonté de Dieu et j’ai décidé d’aller faire un tour à l’hôpital à la fin de ma journée travail.

 

Jour + 7, entre 17h et 18h

Je me suis donc rendu à l’hôpital de La Chaux-de-Fonds: c’était la première fois que j’y allais, je ne le connaissais pas et après avoir prié je suis rentré. Je suis allé à la réception et j’ai demandé s’il y avait eu une admission dans l’après-midi d’une dame suite à un acte de désespoir. La réceptionniste m’a demandé le nom de la personne que je cherchais. J’ai dit que je ne le connaissais pas. Elle m’a demandé si j’étais de la famille, sur quoi j’ai répondu non. Elle m’a dit alors qu’elle ne pouvait pas m’aider et que je ne devais pas m’adresser à elle mais que j’aurais dû aller vers l’admission des urgences, en face. Elle a rajouté que de toute façon sans connaître le nom on n’aurait pas pu m’aider et que c’était donc inutile d’y aller.

Pendant ce temps elle jetait des regards courroucés, une dame attendait derrière moi et je l’ai donc remerciée et je me suis dirigé vers la zone d’admission. Je me suis assis dans la salle d’attente en me cachant un peu derrière les plantes pour ne pas être vu depuis la réception.

J’ai constaté qu’il y avait deux portes fermées avec chacune une sonnette. Je ne savais pas comment faire, je suis resté là un moment, je priais et je me suis souvenu qu’une porte allait s’ouvrir. Puis une dame est arrivée, elle a sonné à une de ces portes, on lui a ouvert et elle est entrée. J’ai attendu et je me suis dit que, quand la dame aurait fini, j’allais prendre le courage et que j’allais entrer pour demander ce que je cherchais.

Quand la dame est sortie je me suis levé, l’infirmière l’a accompagnée dehors, je me suis approché et j’étais la debout à attendre car elles parlaient ensemble quand, tout à coup l’autre porte derrière moi s’est ouverte et une infirmière m’a dit: «Venez, monsieur, entrez». Tout surpris je suis entré, je me suis assis et j’ai dit que je cherchais une dame dans la cinquantaine qui aurait été admise aujourd’hui, dans l’après-midi, mais dont je ne connaissais pas le nom. Sans me faire d’autres questions, en toute simplicité, cette infirmière m’as dit qu’elle allait chercher et elle a cherché dans son ordinateur les admissions mais elle m’a dit qu’il y avait rien qui correspondait à ma demande, sauf un homme. J’ai répondu que je cherchais une dame. Elle m’a alors conseillé de monter un étage et d’aller demander directement aux urgences.

J’ai remercié, j’ai pris l’ascenseur et je suis monté. Arrivé en haut je me suis trouvé devant un guichet fermé et une infirmière qui aidait une dame sur une chaise roulante. Je suis resté un petit moment la, puis elle est revenue et elle m’a demandé ce que je désirais. Je lui ai dit que je cherchais une personne qui aurait été admise cette après-midi, elle m’a demandé son nom, je lui ai dit que je ne le connaissais pas! Elle a eu l’air étonnée et m’a demandé alors qu’est-ce que je lui voulais. Je lui ai dit que je devais lui donner de l’argent. Cela lui a semblé bizarre, elle m’a demandé pourquoi et je lui ai alors expliqué que Dieu m’avait dis de lui donner un somme d’argent, même sans la connaître, et que je craignais que, dans le désespoir de n’avoir pas reçu cet argent a temps, elle aie fait un acte de désespoir.

L’infirmière m’a dit d’attendre et après quelques temps une autre collègue est arrivée à qui j’ai expliqué a nouveau mon problème. Elle m’a écouté puis m’a dit qu’il n’y avait eu aucune admission cet après-midi. J’ai remerciée et je me suis dit que je n’avais plus besoin d’être à l’hôpital. En même temps j’étais content car cette fois j’avais été plus courageux et j’avais pu témoigner.

Je suis donc retourné dans le centre ville et je suis retourné vers le bar ou j’avais hésité à entrer le matin même mais, cette fois, je n’ai eu aucune conviction d’y entrer. Comme dans l’après-midi j’avais pensé à un autre bar, je me suis dit qu’il fallait que j’aille y getter un coup d’œil. En marchant sur le trottoir, tout un coup, j’ai vu une dame qui allait vers un bus. Je l’ai regardée et j’ai eu cette conviction que c’était elle la personne que cherchais. Il m’a semblé qu’elle avait un bandage sur un poignet mais, avant que je puisse faire quelque chose, les portes du bus se sont fermées et le bus était parti. J’ai regardé ou il allait et j’ai vu affiché «Hôpital»! Le bus a pris un route réservée uniquement aux bus, il n’y avait pas d’arrêts plus loin et de toute façon j’étais a pied. Je suis vite retourné au parking prendre ma voiture et, tout en sachant que je n’allais pas prendre le même chemin que le bus et que la personne aurait pu descendre en chemin, je n’avais pas d’autre choix que de retourner à l’hôpital.

 

Jour + 7, entre 18h30 et 20h30

De retour a l’hôpital, je suis passé devant la réception, la réceptionniste était toujours là et m’a fait encore un regard courroucé : elle se souvenait probablement encore de moi quelques heures avant. Je suis passé tout droit et je suis allé m’asseoir dans la salle d’attente. Comme j’avais dans la tête la phrase «Puis-je vous offrir un café», je me suis assis près du distributeur de cafés et j’ai attendu. Il me semblait que je devais aller faire de la monnaie au kiosque mais je n’avais pas trop envie d’aller juste pour demander de la monnaie et j’ai regardé dans mon portefeuille, j’en avais un peu. Donc je suis resté assis et j’ai un peu lu la Bible sur mon téléphone en regardant du coin de l’œil les personnes passer dans les couloirs ou entrer et sortir de l’hôpital, mais je n’ai pas vu la personne que je cherchais. Des bus se sont arrêtés, des personnes sont descendues mais toujours pas celle que j’attendais. Une dame est passée, elle ressemblait un peu, j’ai eu quelques doutes mais ce n’étais pas elle. Puis elle a été prendre un café, elle avait un peu de peine à faire fonctionner la machine à café, elle ne semblait pas avoir les bonnes pièces d’argent et elle a été demander de la monnaie au kiosque puis elle a dit à la vendeuse: «Je peux vous offrir un café?». Sur quoi l’autre a répondu «Non merci» et après elle est partie. Je ne savais pas si c’était elle, je n’avais pas la conviction et je n’ai rien fait de plus.

Je suis resté longtemps comme ça a attendre et j’ai presque lu tout le livre des Actes. De temps en temps je me levais, je faisais un tour à l’extérieur, dans les corridors et je me suis demandé si la dame que je cherchais ne serait pas arrivée avant moi et ensuite elle se soit rendue chez un médecin pour faire contrôler son poignet car je me suis souvenu qu’il était bandé quand je l’avais vue monter dans le bus. J’ai donc regardé s’il y avait des médecins dans l’hôpital. J’ai vu quelques ostéopathes dans une aile du bâtiment et j’ai décidé d’aller voir. Après quelques moments d’attente devant la porte du cabinet, ne sachant pas ce qu’il y avait derrière ni comment me présenter, je me suis résolu à toquer et entrer mais dans le cabinet tout était éteint et il n’y avait personne: l’horaire était déjà avancé. Je suis descendu à nouveau à la salle d’attente et j’ai attendu encore un peu.

Le temps passait, une dame est venue aux urgences toute angoissée, elle a parlé avec l’infirmière qui avait été sympathique et pour finir elle a commencé à vomir dans la salle d’attente. Des infirmières sont venues la chercher, y compris la deuxième personne aux urgences avec laquelle j’avais parlé. Je suis resté dans la salle d’attente, les infirmières sont venues nettoyer puis, une fois fini, une infirmière est allée parler avec la réceptionniste. Elles ont commencé a me regarde, a parler d’aller appeler la police: je devais leurs sembler bizarre de par mes questions et le faite d’attendre comme ça.

J’ai donc décidé de partir, cela faisait deux heures que j’attendais à l’hôpital et je n’avais pas trouvé la personne que je cherchais.

Par la suite j’ai compris que j’aurais du parler avec la dame du kiosque, lui demander de me faire de la monnaie, lui offrir un café et cela aurait débloqué la situation. En même temps j’aurais dû parler à nouveau avec la réceptionniste pour la rassurer et témoigner de ma foi.

Ma mission s’est terminée ce jour-là par un échec mais, de retour a la maison j’ai enclenché une vidéo que j’avais laissé sur pause le soir d’avant et ça parlait justement du faite que des fois on peut se tromper mais Dieu utilise notre erreur pour nous apprendre des choses: c’est donc à nous de nous améliorer et de ne pas continuer dans les mêmes erreurs. J’ai compris que ces paroles étaient un encouragement pour moi et j’en suis reparti tout motivé.

 

Jour + 19, environs 7h20

Les jours ont passé, je cherchais toujours comment retrouver la dame mais je ne l’ai plus vue jusqu’à ce mercredi matin quand, me rendant au travail, je l’ai de nouveau aperçue ou je l’avais vue la première fois. Il pleuvait et elle attendait au passage piéton, en direction de la gare et sous un parapluie de couleur violette. J’ai été surpris de la voir à nouveau depuis tout ce temps et je ne me suis pas arrêté mais j’ai eu la conviction que c’était elle que je cherchais.

 

Jour + 20, environs 7h20

Le lendemain je l’ai de nouveau aperçue vers ce passage piéton. J’ai vite tourné dans une ruelle plus loin, je suis revenu en arrière, j’ai parqué et je suis allé à la gare. J’ai cherché partout, sur les quais, dans les trains arrêtés, vers les arrêts de bus mais je ne l’ai plus vue. Comme le temps passait, je suis retourné à ma voiture pour me rendre à mon travail et je suis arrivé légèrement en retard.

 

Jour + 21, environs 7h15

Le lendemain matin, le vendredi, je me suis parqué vers ce passage piéton et j’ai attendu. J’étais un peu en avance et, comme il pleuvait aussi ce jour-là, je suis resté dans la voiture. J’ai attendu un long moment puis j’ai vu passer une dame qui ressemblait, je l’ai regardée un moment car il j’hésitais mais je n’ai pas eu la conviction que c’était elle. Pendant que mon regard était fixé sur elle j’ai vu la dame que je cherchais: elle avait déjà traversé la route et c’aurait fait tard pour moi d’aller attendre à nouveau que le feu devienne vert, de traverser la route et la rejoindre. Je craignais surtout d’arriver en retard au travail car déjà le jour avant j’étais arrivé en retard. J’ai donc préféré regarder ou elle allait. J’ai vu qu’elle n’allait pas à la gare mais qu’elle se rendait dans le bureau de poste, vers les cases postales puis qu’elle partait en direction du bar ou j’avais été l’autre fois.

J’ai donc décidé que je devais prendre congé le lundi matin pour avoir le temps nécessaire et enfin pouvoir lui remettre l’argent.

 

Jour + 24, environs 7h15

Le lundi matin j’étais prêt, j’avais pris congé et j’avais le temps devant moi pour attendre. Il ne pleuvait pas mais il faisait froid. Je suis resté pendant une demi-heure dehors à faire les 100 pas sur ce trottoir près du feu rouge et en face de la poste. Mais personne: ce matin elle était en retard. Vers 8h, quand j’allais me décider à partir et faire un tour vers le bar, je l’ai vue qui venait en sens inverse: elle avait pris un autre chemin. Je me suis approché d’elle et je lui ai dit: «Bonjour Madame, cela fait quelques jours que je vous recherche, j’ai quelque chose à vous donner». Elle ne s’est pas arrêtée mais elle m’a dit «Je n’ai besoin de rien». Un peu surpris je lui ai répondu: «Je dois vous donner de l’argent, attendez» mais elle m’a dit en continuant a marcher: «Ce n’est pas vrai, vous mentez, laissez-moi tranquille». Elle est entrée dans la poste et je l’ai suivie de loin mais j’ai attendu dans un coin et j’ai réfléchi: il y avait pas mal de monde et je ne voulais pas l’aborder à nouveau de peur de faire un scandale. J’ai donc pris l’argent dans la main pour lui montrer que je ne mentais pas. Quand elle est sortie je l’ai suivie et, pendant qu’elle attendait le feu vert je me suis approché, je lui ai montré l’argent pour lui prouver que je ne mentais pas et là elle m’a écouté. On a traversé la route ensemble, elle m’a demandé pourquoi je devais lui donner de l’argent, je lui ai dit que je le faisais en obéissance a une demande de Dieu. Elle m’a alors demandé si je connaissais une certaine personne et si c’était elle qui m’envoyait. Je lui ai dit non, que c’était ma dime et elle m’a raconté qu’elle avait des problèmes d’argents, que le soir avant elle avait parlé avec des personnes d’une église, qu’elle avait très mal dormi la nuit, qu’elle était en retard car c’était les vacances des enfants. On a causé un peu, elle connaissait des chrétiens, elle allait à la librairie chrétienne de la ville, elle avait des problèmes de santé et elle m’a dit qu’elle ne s’attendait vraiment pas que quelqu’un lui donne quelque chose comme ça. Elle m’a encore demandé si j’étais bien sur que c’était pour elle.

Je lui ai dis oui et lui ai donc donné l’argent en lui disant qu’il ne m’appartenait plus car il était à Dieu. Elle m’a demandé si elle pouvait en donner a une autre personne, je lui ai dit qu’elle pouvait en faire ce qu’elle voulait, je lui ai demandé son prénom pour pouvoir prier pour elle et on s’est quitté. J’avais cette conviction que c’était bien elle la personne que Dieu avait choisie. Elle n’était peut-être pas croyante mais elle fréquentait d’autres personnes qui lui parlaient de Jésus et j’étais certain que ce don allait la toucher et changer sa vie.

Par la suite j’ai revu cette dame un soir pendant qu’elle était sur le bord de la route et qu’elle parlait avec une autre personne. Elle n’avait plus ce regard triste et cela m’as fait très plaisir. J’ai prié pour elle, je ne sais pas actuellement ce qu’elle est devenue et comment elle a utilisé son don mais ce n’est pas a moi de le savoir: si Dieu me demande de semer, je me dois de le faire et Lui va se charger du reste.

Par la même occasion Il m’a permis de me former et d’améliorer certaines choses que j’avais besoin de changer, notamment ma confiance en Lui et ma détermination à aller de l’avant, même quand tout n’est pas clair et qu’il faut chercher la volonté de Dieu.

A Lui soit toute la gloire par Jésus-Christ mon Seigneur, mon Maitre et mon Sauveur.

 

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