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Déposer les fardeaux aux pieds de la croix, sans le reprendre

Nous connaissons les paroles de Jésus selon lesquelles il faut croire avant de recevoir les choses qu’on a demandées afin de les voir s’accomplir mais cela n’est pas facile à mettre en pratique, et pourtant:

Marc 11:24 …Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu, et vous le verrez s'accomplir.

Nous avons souvent tendance à croire au moment où on reçoit et donc à remercier quand nous recevons les choses plutôt que remercier avant, quand nous les demandons. Or ce n'est pas ainsi qu'il faut se comporter sinon on fait comme Thomas. Or Jésus lui a dit:

Jean 20:29 Parce que tu m'as vu, tu crois! ... Heureux ceux qui croient sans avoir vu.

 

Nous devons apprendre à croire d'abord avec foi pour voir les choses demandées s'accomplir mais ce n'est pas facile, alors comment changer notre attitude?

 

Abraham est le père de la foi et le meilleur exemple pour nous. En étudiant son histoire, on constate que Dieu lui a fait une promesse qui semblait impossible mais qui s’est réalisée 1 an après (Genèse 17:19,21). Comment Dieu a agi avec Abraham: il lui a d’abord changé de nom en lui donnant un mon chargé de promesses «Père d’une multitude» (Genèse 17:5) alors que son épouse était âgée et stérile.

Concrètement Abraham a dut dire à chaque personne que son nom était changé et il a dû subir des moqueries car comment s'appeler père d'une multitude quand on est âgés et qu'on n'a pas d'enfants. Mais Abraham y a cru et il a pris ce nouveau nom qui lui rappelle tous les jours la promesse de Dieu. Avant cela Dieu lui avait dit de compter les étoiles du ciel afin qu’il s’imagine sa postérité et afin qu’il goute d'avance la promesse, pour qu'elle se matérialise dans sa pensée et qu'il adopte une attitude différente (Genèse 15:5).

 

Cela est la clef: déposer notre problème à Jésus puis être confiants et le remercier pour ce qu'il va faire.

Trop souvent nous agissons comme celui qui dépose son fardeau devant Jésus puis repart avec car il ne croit pas qu'il a été exaucé mais il attend de voir et cela est faux!

Il nous faut déposer notre fardeaux à Jésus puis partir sans le reprendre mais en étant joyeux, le cœur léger, convaincus que notre requête a été entendue et que Jésus va pourvoir à la solution.

 

Pour y arriver nous pouvons faire comme Abraham, changer de nom, prendre un surnom qui nous rappelle l'exaucement de notre demande. Par exemple: si Dieu te disais qu'il allait te bénir grandement et que tu penses au surnom de "milliardaire", qu'est-ce que tu ressentirais?

De la joie et plein de projets. Ensuite il te faudrait croire à cette promesse et agir afin qu'elle se réalise dans ta vie, mais ton agissement ne serait plus un poids mais une joie de savoir que tu contribues à l’accomplissement de cette promesse grandiose pour toi.

 

Abraham n'a pas seulement changé son nom, il a été vers son épouse afin d'avoir un enfant: il a cru, il s'en est réjouis et il a agi. Sa promesse d’être un «milliardaire» d’enfants ne s’est pas réalisée de son vivant, il n’a pas vu des enfants aussi nombreux que les étoiles du ciel ou le sable de la mer mais il a cru et ce qu’il a cru a continué à agir dans sa postérité, selon ce qui est expliqué dans Hébreux 11: la foi de certaines personnes à servi pour agir dans les générations qui ont suivi, jusqu’à nous.

Hébreux 11:39-40 Tous ceux-là, à la foi desquels il a été rendu témoignage, n'ont pas obtenu ce qui leur était promis, 40 Dieu ayant en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu'ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection.

 

Notre foi dans un avenir meilleur, selon les promesses de Dieu, ne va pas forcement toujours se manifester pour nous de notre vivant, mais elle va avoir une influence dans les générations avenir, dans notre postérité!

 

Alors, tu as un problème?

  1. Remets-le à Dieu et écoute ses instructions
  2. Réjouis-toi pour la promesse qu'il va te donner
  3. Agis afin que cette promesse s'accomplisse dans ta vie

 

Marc 11:24 …Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu, et vous le verrez s'accomplir.

* * *

Témoignage de Yonggi Cho, extrait de son livre «LA QUATRIEME DIMENSION»

 

J'exerçais mon ministère depuis quelques mois, mais j'étais si pauvre que je ne possédais aucun bien matériel. Je n'étais pas marié et je vivais dans une toute petite pièce. Je n'avais ni bureau, ni chaise, ni lit, et je mangeais même par terre. Je dormais et j'étudiais par terre. Mais, tous les jours, je parcourais des kilomètres à pied pour gagner des âmes.

Un jour, en lisant la Bible, je fus particulièrement impressionné par les promesses de Dieu. La Bible disait, en effet, que si je mettais simplement ma foi en Jésus et priais en Son nom, je recevrais tout ce que je voudrais. Elle m'enseignait également que j'étais fils de Dieu, enfant du Roi des rois et du Seigneur des seigneurs!

Alors je dis: «Père! Pourquoi un enfant du Roi des rois et du Seigneur des seigneurs devrait-il vivre sans bureau, sans chaise et sans lit, et parcourir des kilomètres à pied chaque jour? Ne devrais-je pas avoir au moins un petit bureau et une simple chaise pour m'asseoir, et une bicyclette pour aller rendre visite aux gens?»

Je sentais que, d'après les Écritures, je pouvais demander toutes ces choses au Seigneur. Je m'agenouillai et priai: «Père, je te demande, maintenant, de m'envoyer, s'il te plaît, un bureau, une chaise et une bicyclette». Je croyais déjà et louais Dieu.

 

A partir de ce moment-là, je m'attendais chaque jour à recevoir chacune des choses que j'avais demandées. Un mois s'est écoulé, sans réponse. Puis deux, trois, quatre, cinq, six mois. J'attendais toujours, mais rien n'arrivait. Puis, par un jour pluvieux où je me sentais vraiment déprimé, la faim me tenaillait et la fatigue s'emparait de moi, j'ai commencé à me plaindre: «Seigneur, je t'ai demandé, il y a plusieurs mois, de me fournir un bureau, une chaise et une bicyclette, mais tu ne m'as rien donné. Je prêche l'Évangile aux pauvres gens qui habitent dans ces bidonvilles. Comment veux-tu que je leur demande d'exercer leur foi quand je ne donne pas moi-même l'exemple? Comment puis-je leur demander de mettre leur foi dans le Seigneur et de vivre vraiment de la Parole, et non de pain seulement?

Mon Père! Je suis très découragé. Je ne comprends pas ce qui se passe, mais je sais que je ne peux pas renier la Parole de Dieu. La Parole doit être vraie, et je suis sûr que tu vas me répondre, mais, cette fois ci, je ne sais pas quand ou comment tu le feras. Si tu dois exaucer ma prière après ma mort, à quoi cela me servira-t-il? Si tu as l'intention d'exaucer ma prière, s'il te plaît, dépêche-toi. S'il te plaît!»

Puis je me suis assis et j'ai commencé à pleurer.

 

Soudain, j'ai ressenti une grande sérénité, et une grande tranquillité s'est emparée de mon âme. Chaque fois que j'ai une telle sensation, un sentiment profond de la présence de Dieu, Il me parle. Alors, j'ai attendu. Une voix faible et tranquille s'est fait entendre dans mon âme. L'Esprit m'a dit: «Mon fils, il y a longtemps que j'ai entendu ta prière».

Alors, d'un seul coup, j'ai laissé échapper: «Alors, où sont mon bureau, ma chaise, et ma bicyclette?»

L'Esprit m'a répondu: «Oui, c'est bien là le problème avec toi, et avec tous mes enfants. Ils me supplient, me présentent toutes sortes de requêtes, mais ils le font en des termes si vagues que je ne peux pas les exaucer. Ne sais-tu pas qu'il existe des dizaines de sortes de bureaux, de chaises et de bicyclettes? Tu m'as simplement demandé un bureau, une chaise et une bicyclette. Tu n'as jamais commandé un bureau, une chaise ou une bicyclette particulière».

Cela a constitué un tournant décisif dans ma vie. Aucun professeur d'école biblique ne m'a jamais enseigné cela. J'avais commis une erreur et cette révélation m'a ouvert les yeux.

J'ai dit alors: «Seigneur, tu veux vraiment que je prie d'une manière aussi précise?» Alors, le Seigneur m'a conduit vers le onzième chapitre de l'épître aux Hébreux: «La foi, c'est l'assurance des choses», des choses précises, «qu'on espère».

Hébreux 11:1 Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas.

Je me suis de nouveau agenouillé et j'ai dit: «Père, je suis désolé. J'ai commis une grosse erreur. Je ne t'ai pas bien compris. J'annule toutes mes prières antérieures. Je vais en faire une nouvelle».

 

Ainsi, je lui ai donné les dimensions du bureau, qui devait être en acajou des Philippines. Je voulais la meilleure qualité de chaise, avec un cadre en fer, et des roulettes afin de pouvoir me déplacer à volonté.

Puis, j'en suis arrivé à la bicyclette. J'ai bien réfléchi à cette question, parce qu'il existait de nombreuses sortes de bicyclettes: des Coréennes, des Japonaises, des Formosanes, des Allemandes. Mais, à cette époque-là, les bicyclettes que l'on fabriquait en Corée ou au Japon n'étaient pas de bonne qualité. Ce que je voulais, c'était une bicyclette robuste. Et comme les meilleures bicyclettes étaient fabriquées aux États-Unis, j'ai dit: «Père, je voudrais une bicyclette faite aux États-Unis, avec un changement de vitesse sur le côté, afin que je puisse régler la vitesse». J'ai commandé ces choses en donnant de telles précisions que Dieu ne pouvait pas se tromper dans Sa livraison.

C'est alors que j'ai senti la foi jaillir dans mon esprit et je me suis réjoui dans le Seigneur.

 

Cette nuit-là, j'ai dormi comme un bébé. Mais lorsque je me suis réveillé à quatre heures trente, le lendemain matin, pour me préparer pour la réunion de prière, j'ai découvert tout à coup que mon cœur était vide. La veille au soir, j'avais toute la foi du monde, mais pendant la nuit, la foi avait pris son envol et m'avait quitté. Je ne ressentais plus rien dans mon cœur. J'ai dit alors: «Père, c'est terrible. C'est une chose d'avoir la foi, mais c'est tout autre chose de garder cette foi jusqu'à ce qu'on reçoive la réponse».

Ce problème, tous les chrétiens le connaissent. Ils entendent prêcher un orateur et sont remplis de foi, mais avant même de franchir le seuil de leur maison, ils ont déjà tout perdu. Leur foi s'est envolée.

 

Ce matin-là, tandis que je lisais la Bible et cherchais un passage qui servirait de texte de référence à ma prédication, mes yeux sont tombés tout à coup sur Romains 4:17 : «Dieu donne la vie aux morts et appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient».

Mon cœur s'est alors attaché à ce verset qui a commencé à bouillir en moi. Je me suis dit: «Je pourrais bien appeler ces choses qui ne sont pas, comme si elles existaient, et que je les possédais déjà».

J'avais reçu la réponse que je cherchais: je savais comment garder la foi.

 

Je me suis alors précipité vers la tente où les gens avaient déjà commencé à prier, et après le chant de quelques cantiques, je me suis mis à prêcher. J'ai exposé mon texte biblique et je leur ai dit: «Mes amis, Dieu m'a béni et m'a donné un bureau en acajou des Philippines, une belle chaise avec un cadre en fer et des roues, et une bicyclette fabriquée aux États-Unis avec des vitesses. Gloire à Dieu! J'ai reçu toutes ces choses».

Les gens étaient très surpris, parce qu'ils savaient très bien que je vivais dans une grande pauvreté. Je me vantais de posséder ces choses; et ils avaient du mal à me croire. Par la foi, je louais vraiment Dieu, ne faisant, en réalité, que ce que la Parole de Dieu me disait de faire.

 

Après la réunion, je suis sorti. Trois jeunes gens m'ont suivi et m'ont interpelé: «Pasteur, m'ont-ils dit, nous aimerions voir ces choses».

J'étais déconcerté et effrayé, parce que je n'avais pas vraiment pensé que l'on me demanderait de montrer ces choses. Les personnes qui m'accompagnaient vivaient dans un quartier de bidonvilles. Si elles venaient à se rendre compte qu'il s'agissait d'un mensonge, je ne pourrais plus jamais leur prêcher l'Évangile. Elles ne reviendraient plus jamais à l'église. Je me trouvais dans une situation terrible. C'est pourquoi, j'ai prié le Seigneur en ces mots: «Seigneur, c'est toi qui es à l'origine de toute cette histoire. C'était ton idée de parler de cette manière. Je n'ai fait que t'obéir, et maintenant je me trouve dans de beaux draps. J'ai parlé comme si je possédais les choses, mais comment vais-je leur expliquer? Il faut absolument que tu me viennes en aide».

 

Alors le Seigneur est venu à mon secours, en m'inspirant une idée. J'ai dit: «Venez dans ma chambre, et vous verrez».

Ils sont tous venus et ont commencé à inspecter la pièce à la recherche de la bicyclette, de la chaise et du bureau. J'ai dit: «Ne regardez pas autour de vous, comme cela. Je vais tout vous montrer, un peu plus tard».

J'ai alors montré du doigt Monsieur Park, qui est maintenant le pasteur de l'une des plus grandes assemblées de Dieu en Corée, et je lui ai dit: «Je vais vous poser quelques questions. Si vous pouvez me répondre, alors, je vous montrerai toutes ces choses».

  • «Combien de temps êtes-vous resté dans le ventre de votre mère, avant de venir au monde?»

Il s'est gratté un peu la tête, puis a répondu:

  • «Eh bien, neuf mois, je crois».

J'ai ajouté: «Et qu'avez-vous fait pendant ces neuf mois, dans le ventre de votre mère?»

  •  «Oh! je grandissais».
  •  «Mais», ai-je répliqué, «personne ne vous voyait».
  •  «Personne ne me voyait parce que j'étais dans le ventre de ma mère».

Alors, j'ai répondu: «Dans le ventre de votre mère, vous étiez un bébé, tout comme vous l'étiez lorsque vous êtes venu au monde. Vous avez fort bien répondu à ma question. Hier soir, je me suis agenouillé ici et j'ai prié le Seigneur de m'envoyer un bureau, une chaise et une bicyclette; par la puissance du Seigneur, j'ai conçu ce bureau, cette chaise et cette bicyclette. C'est comme s'ils étaient en moi maintenant. Ils sont en train de grandir. Ils existent tout autant que le jour où ce bureau, cette chaise et cette bicyclette me seront livrés».

Ils se sont alors mis à rire, à n'en plus finir. Us ont dit: «C'est bien la première fois que nous voyons un homme qui est enceint d'une bicyclette, d'une chaise et d'un bureau». Ils sont ensuite sortis en trombe de ma chambre, et ont commencé à répandre la rumeur que le pasteur était enceint d'une bicyclette, d'une chaise et d'un bureau. Je pouvais à peine sortir dans la rue, ensuite, parce que les femmes se retournaient à mon passage et se mettaient à rire, en se moquant de moi. Des jeunes malicieux venaient vers moi, le dimanche, me touchaient l'estomac et me disaient: «Pasteur, vous prenez vraiment du poids!»

 

Mais pendant toutes ces journées, je savais que ces choses-là grandissaient en moi. Cela prenait simplement du temps, comme il en est pour une mère qui doit donner naissance à son enfant. Il faut également du temps pour que vous donniez naissance à des objectifs clairs.

Je louais continuellement le Seigneur, et, sans l'ombre d'un doute, j'ai reçu chacune des choses que j'attendais, quand l'heure est arrivée. J'ai reçu exactement ce que j'avais demandé: un bureau en acajou des Philippines, une chaise fabriquée dans les ateliers de la compagnie japonaise Mitsubishi, avec des roulettes, pour que je puisse me déplacer sans difficulté, et une bicyclette presque neuve avec des vitesses, qui avait appartenu au fils d'un missionnaire américain.

J'ai transporté ce bureau, cette chaise et cette bicyclette jusque chez moi, et ma vie de prière en a été complètement transformée. Auparavant, j'avais toujours prié en termes vagues, mais depuis ce jour-là, il n'en a jamais plus été ainsi.

Si Dieu devait vraiment exaucer vos prières vagues, vous ne seriez alors jamais sûr que c'est lui qui les a exaucées. Vous devez vous exprimer de manière définie et spécifique.

 

Proverbes 10:24 dit: ce que désirent les justes leur est accordé.

 

Il nous faut changer notre manière de raisonner, pas seulement pour recevoir des choses mais aussi pour être dans la paix jusqu'à ce qu'on voie la réponse de Dieu. Notre plus grand problème est l'inquiétude causée par les soucis mais si on les remet à Jésus, on enlève toute anxiété de notre coeur et on peut avancer avec confiance jusqu'au jour où la solution va arriver.

 

Philippiens 4:6-7 Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. 7 Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos pensées en Jésus-Christ.

 

Cette attitude va avoir des conséquences pour notre bien-être car nous n'allons plus regarder au problème mais nous allons nous réjouir d'avance pour la solution que Jésus va apporter, comme dans cet exemple que nous raconte Yonggi Cho dans le livre «LA QUATRIEME DIMENSION»

 

Un jour, je me trouvai dans mon bureau, lorsqu'une femme d'environ 50 ans est entrée en pleurant et a dit: «Pasteur, mon foyer est complètement brisé».

  • «Arrêtez de pleurer, lui ai-je répondu. Racontez-moi plutôt ce qui se passe»
  • «Vous savez que nous avons plusieurs fils et une seule fille, mais elle est une vraie hippie. Elle couche avec des amis de mon mari ou de mes fils, va d'un hôtel à l'autre, et d'une boîte de nuit à l'autre. Elle est devenue la honte de la famille, m'a-t-elle dit en pleurant. Mon mari ne peut pas aller à son travail. Mes fils sont très embarrassés, et ils vont maintenant tous quitter la maison. J'ai tout essayé. J'ai même demandé à Dieu de la faire mourir! Oh, pasteur Cho, que puis-je faire?»
  • «Arrêtez de geindre et de pleurer, lui ai-je dit. Je comprends maintenant pourquoi Dieu n'exauce pas votre prière. Vous lui avez présenté une image mentale négative. Dans votre esprit, vous n'avez pas cessé de lui soumettre le portrait d'une prostituée, n'est-ce pas?»
  • «Oui, c'est vrai. C'est ce qu'elle est. Une prostituée!»
  • «Mais si vous voulez qu'elle change, vous devez présenter au Seigneur une autre image mentale, lui ai-je dit. Vous devez nettoyer le tableau de votre imagination et commencer à dessiner une nouvelle image»

Mais elle rejeta cette idée.

  • «Je ne peux pas, a-t-elle dit. Elle est sale, dégoûtante et misérable»
  • «Arrêtez de parler ainsi. Nous allons dessiner une nouvelle image. Nous allons mettre dans votre esprit un autre type de branche marquetée et tachetée. Agenouillez-vous ici, et je vais m'agenouiller en face de vous. Nous allons nous rendre au pied du Calvaire. Élevons les mains et regardons Jésus qui meurt sur la croix, le corps meurtri et couvert de sang».

«Pourquoi est-Il pendu, là? A cause de votre fille».

«Mettons maintenant votre fille juste derrière Jésus-Christ. Efforçons-nous de la voir à travers Sa croix marquetée et tachetée. Ne la voyez-vous pas désormais pardonnée, purifiée, née de nouveau et remplie du Saint-Esprit, en un mot complètement changée? »

«Parvenez-vous à dessiner ce portrait au moyen du sang de Jésus-Christ?»

  • «Oh oui! pasteur, a répondu cette femme. Maintenant, je vois tout cela d'un œil différent. A travers Jésus, à travers la croix, je peux changer l'image que j'ai de ma fille.
  • «Merveilleux! C'est merveilleux! me suis-je exclamé. Je vais dessiner une nouvelle image de votre fille. Gardez cette image précise, vivante et simple dans votre esprit, jour et nuit. Le Saint-Esprit va ainsi pouvoir vous utiliser, car Son langage est accompagné d'une vision et d'un rêve. Nous savons que nous traçons le bon portrait parce que nous sommes maintenant au pied de la croix».

Nous nous sommes donc agenouillés et nous avons prié: «O Seigneur, tu vois ce portrait. Saint-Esprit, déverse-toi dans cette nouvelle image, cette nouvelle vision, ce nouveau rêve. Change toutes choses. Accomplis un miracle».

 

J'ai ensuite renvoyé cette mère de famille. En me quittant, elle était tout sourire. Elle ne pleurait plus, parce que l'image qu'elle se faisait de sa fille avait changé.

Quelques mois plus tard, un dimanche, elle est entrée en trombe dans mon bureau, accompagnée d'une magnifique jeune femme. «Qui est cette jeune femme?, lui ai-je demandé».

  •  «C'est ma fille, m'a-t-elle répondu en souriant».
  •  «Dieu a-t-il exaucé votre prière?»
  •  «Oui, Il l'a fait!» m'a-t-elle dit.

Puis elle m'a raconté son histoire. Une nuit, sa fille avait dormi avec un homme, dans un motel. Le lendemain matin, en se réveillant, elle s'était sentie particulièrement sale et misérable. Elle avait alors pris conscience de son malheur et commencé à éprouver le désir de rentrer chez sa famille, mais elle avait peur de ses parents et de ses frères. Elle avait cependant décidé de courir le risque, se disant en elle-même: «Je vais essayer encore une fois, et s'ils me chassent, ce sera la dernière fois».

 

Elle est donc retournée chez ses parents et a sonné. Sa mère est venue ouvrir. En apercevant sa fille, son visage s'est illuminé. Elle a accueilli sa fille et l'a embrassée en disant: «Sois la bienvenue, ma fille».

 

La fille a été tellement bouleversée par l'amour de sa mère, qu'elle a fondu en larmes. Sa mère avait prié, et l'image qu'elle s'était faite de sa fille en avait été complètement changée. C'est ainsi qu'elle avait pu accueillir chaleureusement la jeune fille et l'avait serrée dans ses bras avec amour.

Sa mère l'a amenée à l'église pendant environ deux à trois mois. Elle a écouté les sermons, confessé tous ses péchés, donné son cœur à Jésus-Christ et reçu le baptême du Saint-Esprit. Elle est devenue une créature entièrement nouvelle en Christ et a ensuite rencontré un homme merveilleux qui est devenu son mari.

Cette jeune femme a maintenant elle-même trois enfants, et c'est l'une des responsables de cellules les plus en vue de mon Église. C'est une évangéliste zélée.

 

Tout ceci est arrivé à partir du moment où sa mère a changé de vision et de rêve, et a mis en pratique la loi de la quatrième dimension.

 

De la même façon nous devons aimer nos ennemis en ne les voyant plus comme des ennemis mais comme des personnes pardonnées et lavées parle sang de Jésus. Seulement ainsi nous pourrons les aimer et les conduire au salut.

 

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